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Embrayage

Embrayage

Élément de liaison entre le moteur et la boîte de vitesses, l’embrayage voit sa technologie sans cesse progresser. Mécanique hier, il devient automatisé ou robotisé. Volant moteur bi-masse, système à double disque, rattrapage automatique d’usure, butée hydraulique, actuateur… s’invitent désormais dans le quotidien des réparateurs. Les embrayages sont de plus en plus résistants. La conduite des automobiliste évolue aussi.

La montée en puissance des transmissions automatisées accentue l’effet. Appréciée pour son confort d’usage, plébiscitée par les constructeurs engagés dans la réduction des émissions polluantes, encouragée par les nouvelles réglementations européennes et soutenue par l’hybridation, la technologie revêt un impact non négligeable. Elle s’ajoute aux primes à la casse et aux bonus à l’achat d’un véhicule électrique qui privent les ateliers d’une partie potentielle aftermarket des embrayages. Résultat, le parc roulant rajeunit.

Encourager un diagnostic préventif.

Du côté des ateliers, l’embrayage doit retenir l’attention des réparateurs. A condition de mettre à jour les compétences opérationnelles afin de respecter les process de remplacement des nouvelles transmissions. Le diagnostic préventif constitue aussi un enjeu du moment. L’embrayage est considéré par les garagistes comme un produit de panne.

Effectué à chaque entrée en atelier, un contrôle permettra de déceler les signes avant coureur d’un embrayage en fin de vie. Un disque qui patine ou broute, une pédale dure, un passage des rapports difficiles ou un bruit suspect, devront alerter les techniciens pour conseiller les clients sur les réparations à prévoir.

Car si l’électrification du parc roulant ne plaide pas pour la rechange, les modèles hybrides nécessitent toujours un disque d’embrayage. Les versions à double-embrayage croient également dans les immatriculations. “Elles représentaient 25% des ventes en 2020. il y aura moins d’embrayage conventionnel, mais la rechange sera toujours là bien au-delà de 2030!”

L’évolution des embrayages.

Il y a une dizaine d’années, les boîtes de vitesses automatisées (BVA) représentaient à peine 3% du parc roulant, contre désormais 35%. L’historique modèle à convertisseur automatique est concurrencé à présent par la technologie robotisée. La version à double embrayage à bain d’huile ou à sec et enfin les boîtes CVT (ou à variation continue) complètent le paysage. Ces quatre modèles de boîtes de vitesses sont regroupés sous la terminologie automatique. Or, elles représentent des systèmes spécifiques en matière de pièces.

Une boîte robotisée dispose en effet d’un embrayage classique, tout en ajoutant un actuateur. Elle suppose un diagnostic et une reprogrammation après un remplacement.

Un conseil : Pensez à faire vérifier l’état de votre embrayage lorsque votre véhicule est en entretien.

Les conseils des professionnels :

  • Malgré des usures différentes entre le disque , le mécanisme et la butée, le temps de main-d’œuvre (6 à 8h) nécessaire au remplacement d’un embrayage justifie un changement complet.
  • Le recours à un kit garantit un fonctionnement optimal grâce à un assemblage homogène des pièces remplacées.
  • Les embrayages de nouvelle génération imposent de respecter des process de montage précis pour ne pas les détériorer.

😉 Les points à retenir :

Un embrayage se remplace aux alentours des 120 000 à 150 000 kilomètres. Des usages particuliers (VUL, tractage ou des terrains spécifiques…) réduisent sa durée de vie.

Admin

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