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LES PSD

LES PSD

Les pièces de suspension et de direction bénéficient d’un parc roulant vieillissant et du contrôle technique renforcé pour asseoir leur position sur le marché de la réparation. A l’heure de l’essor des modèles électrifiés et hybrides, les éléments de châssis sont appelés à devenir stratégiques pour les réparateurs et les équipementiers.

Au cœur du marché de l’entretien et de la réparation automobile, les pièces de suspension et de direction (plus connus sous l’acronyme PSD) occupent le top 5 des entrées en atelier. Protéiforme, le segment englobe les rotules, les biellettes, les bras et les silenblocs (à l’exception des amortisseurs et des roulements). Sur le plan technique, les PSD sont des pièces d’usure ou d’accident, et de sécurité. Leur remplacement est lié au contrôle technique, au kilométrage ou à un choc.

Chaque révision ou changement des pneumatiques comme des plaquettes de frein est l’occasion de vérifier l’état des jeux, des soufflets et des silentblocs.

Vers une multiplication des pièces à remplacer.

Décrypté et analysé, le secteur des PSD affiche sa maturité. Son évolution est liée à la variation du kilométrage annuel moyen, à l’accidentologie associée aux phénomènes météorologiques, et au vieillissement du parc roulant.
Les équipementiers et les réparateurs doivent renforcer le diagnostic en atelier, les préconisations et sensibiliser les automobilistes, car nous sommes sur des pièces de sécurité qui ne doivent pas être négligées. Soumises à l’usure, les PSD se révèlent sensibles à la corrosion, au jeu et aux déchirures des soufflets. Leur tenue dans le temps dépend aussi des types de véhicules, de la conduite, de l’utilisation et des charges transportées ou tractées… L’influence des éléments extérieurs constitue une source de dégradation prématurée.

Si certaines familles historiques de pièces se tassent comme les rotules de direction, d’autres relais de croissance apparaissent autour de bras de suspension, des éléments de direction et des biellettes. L’une des caractéristiques techniques du secteur est la multiplication des organes avec des suspensions qui se complexifient et deviennent multibras. Potentiellement, le nombre de pièces à remplacer est plus élevé.

Équipementiers, MDD et marques alternatives.

Sur le plan commercial, le marché apparaît “atomisé”. La pression sur les prix demeure “ahurissante”, et la segmentation relativement “basique”.
D’un côté, une poignée d’équipementiers premiums tels que TRW, DELPHI … dont la largeur ou la profondeur des gammes, répondront à tous les besoins des réparateurs, de l’autre, des MDD (marque de distributeur).
Toutefois, la qualité des produits se révèle forcément à géométrie variable, en particulier en matière de résistance à la corrosion.

Le parc roulant des véhicules de plus de 20 ans s’oriente logiquement vers des pièces de premier prix. A l’inverse, les équipementiers majors peuvent tirer leur épingle du jeu sur le segment des modèles plus récents grâce à leur qualité de fabrication. En revanche, l’offre intermédiaire se résume à sa plus simple expression.

Sur un marché concurrentiel, la disponibilité des pièces fait partie du premier axe à se différencier. Un second repose sur la mise à disposition des nouvelles références dans les six mois suivant la sortie d’un nouveau modèle. L’identification, les préconisations et les commandes en ligne complètent l’approche de ce marché. Mais si ces familles deviennent porteuses pour les équipementiers, elles supposent disposer d’un nombre conséquent de références. Car à la différence des plaquettes de frein par exemple, les gammes génériques ne sont pas légion.

A terme, un marché de PSD aux deux visages se profile. Il s’oriente d’une part vers les pièces classiques destinées aux véhicules thermiques, et d’autre part vers les nouvelles générations d’organes liés aux modèles électrifiés. La demande porte en effet sur l’efficience accrue des éléments mécaniques pour réduire le poids des véhicules. Après le recours à l’aluminium,la prochaine étape se profile déjà autour du composite.

Un potentiel d’avenir.

A l’avenir, les sollicitations accrues des trains roulants imposés par les nouvelles énergies, en particulier sur le train arrière, deviennent de plus en plus complexes et doivent prendre en compte le poids des batteries, les moteurs et l’évolution des centres de gravité. Déjà présent sur les familles de silenblocs, la filtration et les pièces d’étanchéité (comme les joints de culasse). Les pièces de suspension et de direction composent des lignes de produits d’avenir à perdurer. Mais pour s’imposer sur le marché, les équipementiers devront aussi se positionner en tant que « systémier de la roue”.

Les butées de suspension, l’autre famille de PSD.

Classées dans la catégorie des pièces de châssis, les butées de suspension affichent leur similarité technique avec les PSD. Une complémentarité qui s’inscrit dans le sillage direct des amortisseurs, des systèmes de direction et de suspension. A la différence d’un silentbloc classique, les butées de suspension intègrent un roulement.

Les conseils des professionnels :

Les pièces de liaison au sol sont exposées à la poussière, à la boue… Leurs joints se dégradent avec le temps. Le contrôle visuel des éléments est un réflexe à adopter à chaque entrée en atelier, ou tous les 20 000 km : une fois le véhicule sur le pont, ou lors d’une prestation de freinage par exemple.

En cas de remplacement d’un élément de PSD lié à l’usure, un changement par paire est préconisé pour éviter un déséquilibre technique. En revanche, dans le cadre d’une réparation suite à un choc, l’intervention pourra se concentrer sur le seul élément incriminé.

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